Avalon Elisabeta Ceccaldi-Ghion

Il était une fois ...

Pseudo ➸ Maman Dragibus Comment êtes vous arriver ici ➸ Quand Luxette a commencé à me parler de son projet j'ai vite craqué. Elle arrive toujours a m'inspiré Fréquence de connexion ➸ Presque tout les jours, suivant mes horaires de boulot Code:  Jennifer Morrison [color=firebrick][i]est[/i][/color] Avalon E. Ceccaldi-Ghion

Prenoms ➸ Avalon est le prénom que m'a choisi ma mère. Après l'accouchement difficile de mon frère, les médecins disaient qu'elle ne pourrait peut-être pas avoir d'autre enfants. Elle voulait un prénom magique. Mon deuxième prénom, Elisabeta, était celui d'une vieille tante que je n'ai jamais rencontré. Nom ➸ Ceccaldi est le nom de mon père, que je porte avec fierté. Le deuxième est Ghion, donné par mon mari, que je portais également avec fierté jusqu'à récemment ... Date de naissance ➸ un 21 avril, il y a 30 ans Nationalité ➸ Italienne, avec des origines françaises par ma mère. D'où nos prénoms bizarres, bien que pas toujours vraiment français. Métier/Étude ➸ Après de longues études de médecines, j'ai finalement réussi à devenir pédiatre. Statut social (en couple, célibataire, divorcée...) ➸ Veuve, depuis peu Rancunière ➸ Douce ➸ Perfectionniste ➸ Aimante ➸ Têtue ➸ A l'écoute ➸ Naïve ➸ Intelligente ➸ Curieuse ➸ Attentionnée

Que représente la famille pour toi ? ➸ Ma famille a toujours été importante pour moi. J'ai des parents incroyable, un frère attentionné. Il n'y a que ma sœur qui soit un fantôme. Ils m'ont tous donné envie d'avoir ma propre famille et des enfants. Un rêve compromis par un mari décédé en cambriolant et un avis médicale difficile pour avoir des enfants. Que représente l'amour et l'amitié pour toi ? ➸ L'amour avait une grande importance pour moi, mais j'ai été totalement déçue. Le premier homme que j'ai vraiment aimé s'occupait plus de son travail que de moi et le deuxième s'est révélé être un cambrioleur. J'ai toujours été du genre à croire en l'amour. Il n'y a qu'en amitié que je n'ai jamais été déçue, sans doute parce que j'ai la meilleure amie dont on puisse rêver : Annabella. Que représente le travail pour toi ? ➸ J'aime mon travail plus que tout. M'occuper de tout ses enfants malade m'a toujours fait du bien. Et c'est facile de s'y perdre quand les problèmes pointent le bout de leurs nez. Groupe désiré ➸ Pizza

On a tous une histoire

... une vie pleine d'ironie

Es tu née à Rome ? Où viens tu de t'y installer ? Si la deuxième option, pourquoi avoir choisis Rome ? ➸ Je suis née à Rome. J'y ai vécue presque toute ma vie. Je ne l'es quitté qu'un an, lors de mes études. Un an, qui bien que très remplie, m'a paru long loin de ma ville préféré. Que penses tu de la ville ? Que représente t-elle pour toi ?➸ J'aime Rome. C'est ma maison, mon foyer. Je ne pourrais vivre nulle part ailleurs. Je me demande toujours comment fait ma soeur pour vivre comme un globe-trotter. J'ai besoin d'avoir ma maison et aucune ville ne pourrait m'offrir autant. Es-tu satisfait de ta vie actuelle ? ➸ Je croyais vivre un conte de fée, les enfants en moins. Jusqu'au grand revirement de situation qui a tout changé. Je ne sais même plus quoi croire dans la vie que j'ai eu avec mon mari. Pour le moment, j'essaie de vivre au jour le jour. On ne peut pas vraiment parler de satisfaction. Comment vois-tu ta vie dans une dizaine d'année ? ➸ Il y a une semaine, j'aurais répondu que je me voyais avec mon mari, avec les enfants que nous aurions sans doute adopté. Aujourd'hui, je suis incapable de me projeter dans l'avenir.

« Approche chérie. Viens voir ta petite sœur. » Debout devant la porte de la chambre d’hôpital de sa mère, Avalon n’oses pas approcher. Samuel, son frère jumeau est déjà à côté du bébé. Et elle sait qu’il va certainement se moquer d’elle si elle ne bouges pas. Pourtant Ava ne parvient pas à faire un pas. Elle va arrêter de devenir le bébé de la famille dans quelques minutes et elle n’est pas vraiment prête pour ça. Sa mère s’en rend compte et reprend alors la parole. « Tu ne veux pas dire bonjour à Olympe ? » Ava écarquille alors les yeux. « Elle aussi elle s’appelle comme un pays magique. » Sa maman rit tout doucement, alors que Samuel lève les yeux au ciel. « Oui, parce que vous êtes toutes les deux mes petits miracle à moi. Toutes les deux pleine de magies. » Pendant que sa mère parlait, Avalon avait finalement réussi à s’avancer. Elle avait entendu ses parents parler de combien l’accouchement des jumeaux avait été dur et comment les médecins avait été  étonné de découvrir qu’elle attendait Olympe. Mais pour le moment Ava rencontrait sa petite sœur. « Elle est toute petite. » murmura-t-elle.

« Allez Olympe ! Si tu veux venir avec nous, c’est maintenant ! » Ava approchait des 16 ans et commençait à devenir une jolie jeune femme. Oly, elle, n’était encore qu’une gamine. Pourtant Avalon faisait tout pour avoir une belle relation avec sa petite sœur et était une grande sœur modèle. Sam avait toujours été comme ça avec elle, même s’il la taquinait souvent, elle trouvait donc normal de faire pareil avec Olympe. Aujourd’hui, elle emmenait donc faire du shopping avec Annabella. « J’arrive ! Je veux passer la journée entre filles ! »

« Oh, Sam. » Ava se laissa tomber sur le lit. Son frère, aujourd’hui indépendant, était venu voir sa sœur chez leurs parents. Il venait de lui annoncer une grande nouvelle. « Sois un peu heureuse pour moi Ava ! » Elle regarda son frère en faisant la grimace. « Okay, tu te maries, c’est génial. Félicitations ! » Samuel poussa un long soupir. « Allez, Avalon, balances ce que tu penses. » « Lexie ?! Tu vas épouser Lexie ? La sœur de Anna, ma meilleure amie qui est aussi ton âme sœur ? » Sam se posa à son tour sur le lit. « D’après toi, petite sœur. Pourquoi serait-elle mon âme sœur, d’ailleurs ? » « Mais ça se voit que vous êtes fait l’un pour l’autre. » « Me dit celle qui ne garde aucun copain plus longtemps que deux semaines depuis le lycée. Et ton entrée à l’université n’a rien changé. » Avalon poussa un long soupir. « Tu me connais, j’attends mon prince charmant … »

« Bon, ce n’est rien de grave. Juste quelques points. Avec un peu de chance, vous n’aurez même pas de cicatrice. » Avalon était actuellement interne aux urgences. Elle passait de service en service depuis des mois, à tenter de choisir sa spécialisation. Depuis peu, elle commençait à savoir : la pédiatrie. Avant d’arriver aux urgences, elle avait passé un mois en pédiatrie. Pour le moment, elle était donc aux urgences et devaient suturer un beau policier, blessé dans l’exercice de ses fonctions.  « Vous êtes sure qu’il n’y aura pas de cicatrice ? Il parait que ça attire les femmes. » lui répondit-il avec un sourire charmeur. « Je vous assure, pas toutes. » « Et vous faites partie de quel catégorie, docteur ? » Le sourire d’Avalon s’élargit. « De celle qui ne les aime pas. »

« Je te jure Anna, il est si adorable. » Annabella regardait sa meilleure amie en souriant. « Et comme s’appelle se beau policier ? » « Cristiano. » « Tu m’as l’air bien amoureuse, dis donc. » « Tu crois ? Je sais pas, mais c’est bien la première fois que je me sens si bien avec un homme. »

« Mais il était bien trop déprimant ce film ! » Avalon était dans les bras de Cristiano, dans son canapé. Ils venaient de regarder un film après que le policier lui est préparé un bon petit repas. « Je préfère largement les films qui finissent bien, où le héros vient retrouver sa dulcinée. » « Tu es une romantique, ma puce. » Elle se mit à sourire. « Tu dis ça mais toi aussi dans le fond. Regarde, ton jeu préféré c’est Zelda. C’est pas l’histoire d’un type qui affronte des tas de dangers pour retrouver une princesse ? » Il se mit à rire et attira la jeune femme dans ses bras. « Tu as raison. D’ailleurs à partir d’aujourd’hui tu seras ma princesse Zelda et je serais ton Link, toujours prêt à venir te sauver. » Elle passa les bras autour de son cou avant de l’embrasser tendrement. « Mon héros … »

Avalon applaudissait à tout rompre au côté d'Anna et Samuel. Lexie et ses parents étaient également là. Ils étaient venus applaudir Olympe qui se produisait ce soir-là. La petite Oly était devenu une virtuose du piano. Alors que les lumière s'éteignaient, Anna lui attrapa le bras. « Maintenant dis moi ce qui se passe. » « De quoi tu parles ? » « Je te connais depuis toujours, Ava. Je sais reconnaitre quand tu ne vas pas bien ! » Avalon passa une main sur son visage. « C’est Cristiano. Il devait venir ce soir, mais il a trop de travail. Pour la cinquième fois en 3 semaines. » Anna lui serra la main. « Courage, ça va s’arranger … » « J’en sais rien. Je pensais avoir trouvé l’homme qui me fallait, mais je me suis peut-être tromper. »

« Salut petite sœur !  Comment ça se passe à Milan ? » Olympe avait été repéré pour jouer dans un opéra. Elle était donc partie à Milan et faisant maintenant partie de l’orchestre symphonique. « C’est magique. Tout est parfait ! Et toi ? Comment tu vas ? » Avalon grimaça. Elle n’avait pas que des bonnes nouvelles annoncés. « J’ai rompu avec Link. » Elle continuait à l’appeler par son surnom par réflexe. Une habitude qu’elle devrait vite perdre. « Oh, ma chérie ! Tu vas bien ? » « A peu près. Je supportais tout simplement d’avoir l’impression de n’être qu’une maitresse qu’il ne voyait que quand il avait un peu de temps… » Les absences de Cristiano avait été en augmentant et même si les sentiments qu’elle éprouvait pour le policier étaient sincères, elle ne concevait plus de ne jamais le voir. Surtout qu’elle avait eu une autre décision à prendre. « Dis-moi, tu aurais une petite place pour dans ton appartement ? » « Oui, bien sur. Tu as décidé de te prendre des vacances ? » Avalon eut un petit sourire. La prochaine nouvelle était plutôt positif. « Non, je pense rester un petit moment. On m’offre un internat en pédiatrie dans un hôpital de Milan. » Cette proposition de travail avait bien sûr balancé dans sa décision de quitter Cristiano. « J’aurais donc besoin de rester chez toi, le temps de me trouver un appartement. » « Tu plaisantes ? Je voulais justement me trouver une coloc’ ! »

« Mon internant prend fin dans deux mois, Tiziano. » « Et alors ? » Le jeune homme la fixait en souriant. Ils avaient commencé à se voir quand Avalon avait emmenagé un Milan. Cet homme d’affaire l’avait tout de suite plu. Son humour, son romantisme et sa franchise l’avait rapidement séduite. Sans oublier sa disponibilité. Seulement, elle ne comptait pas passer sa vie à Milan. « Un poste m’attend à Rome. Je ne compte pas rester à Milan. » Le sourire de Tiziano s’élargit brusquement. Rendant Ava encore plus perplexe. « C’est parfait ! On m’a proposé une mutation à Rome. De plus, je pourrais me rapprocher de ma famille qui vit près de Rome. » « Sérieusement ? Tu me suivrais ? » Il l’attira dans ses bras et lui murmura à l’oreille. « Il est hors de question que je te laisse sortir de ma vie, ma belle. »

Assise à la vieille coiffeuse de sa chambre d’enfant, Avalon prit une grande inspiration. La porte s’ouvrit. « La star du jour ! » s’exclama Olympe en refermant la porte derrière elle. Ava se leva et prit sa petite sœur dans ses bras. « Je suis tellement heureuse que tu sois là. J’avais tellement peur de pas avoir mes deux demoiselles d’honneur. » murmura Ava. « Comme si j’allais manquer ton mariage. J’ai déjà laissé Anna t’aider pour l’organisation. Je n’allais pas non plus être absente. » Aujourd’hui, Avalon allait devenir madame Tiziano Ghion. « Tu es devenu un tel fantôme depuis que j’ai quitté Milan, que je me suis même demandé si tu ne m’en voulais pas. » « Je sais, Ava. Je suis juste occupée. Ne t’en fais pas. »

« Arrêtez de fixer cette feuille ! Je vous rappele que je suis médecin moi aussi et que je connais la signification de ce regard. » Le médecin releva la tête. « J’ai déjà fait deux fausse couches. Alors dites moi ce qui ne va pas. » Son confrère retira ses lunettes et pris une inspiration. « C’est votre muqueuse utérine. Elle est trop faible. A chaque fois qu’un embryon se créé, il ne tient que quelques jours accrochés et finit alors pas tomber. » Avalon déglutit faiblement. « Je ne pourrais jamais avoir d’enfant c’est ça? »

« Docteur Ghion, vous êtes demandé en salle d’examens 4. » A défaut d’avoir son propre enfant, Avalon soignait ceux des autres, s’acharnant au travail. Elle ne voyait que peu son mari, tout aussi occupé au travail, ce qui l’empêchait d’affronter son propre chagrin. Elle s’apprêtait à entrer dans la salle lorsqu’une main se posa sur son épaule. « Ava … » Elle se retourna en fronçant les sourcils. « Link ! » s’exclama-t-elle surprise. Ils avaient beau vivre dans la même ville, ils ne se voyaient que rarement. Ou s’évitaient.  « Désolé de te déranger. J’ai besoin de te parler. » « Oui, bien sûr. Mais j’ai du travail qui m’attend, faudra faire vite. » Il haussa les épaules en la suivant dans la salle de repos du personnel. « Je ferais ce que je peux. » « Que puis-je faire pour toi ? » « Je ne sais pas vraiment par quoi commencer … » Avalon fixa son ex. Il fut un temps où elle pouvait deviner ses pensés juste en le regardant. « Je connais ce regard. Tu me fais peur, là. » « Il y a eu une fusillade à la banque ce matin. Un hold-up qui a mal tourné. Un agent de sécurité et un des cambrioleurs sont morts. » Elle continua à le fixer sans comprendre. « J’ai pensé que si c’est moi qui te le disais et non un de mes collègues, se serait plus facile pour toi. Au moins, tu serais avec un ami. » « Cristiano ! Lâche le morceau ! Je ne comprends rien. » « Le cambrioleur en question est ton mari. » Avalon mit un temps à accuser le coup. « Tu mens … » murmura-t-elle. Tiziano ne pouvait pas être mort ! Il ne pouvait encore moins être un cambrioleur. Elle s’effondra alors à même le sol, éclatant en sanglot. Cristiano s’agenouilla pour la prendre dans ses bras. « Je suis désolée, Zelda. »